Les débiles de l’espace

Un vaisseau traverse l’espace intersidéral en suivant un itinéraire précis, dicté par un ordinateur de bord. Dans un vulgaire excès d’humeur, un des occupants de la navette heurte accidentellement un bouton du tableau de commande et la trajectoire est dangereusement déviée, direction la terre. Drôle, mais pas plus que ça, « Les débiles de l’espace) » sont à « E.T. » ce que «Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » est à « Airport ». Mais malgré ces comparaisons quelque peu flatteuses, il y aurait au départ une légère erreur de trajectoire, et 90 minutes en compagnie de débiles dans un espace — réduit — à effet très spécial c’est peut-être une de trop. Pourquoi pas deux?

Voleur de désirs

Si vous avez le sentiment d’avoir déjà vu quelque part le jeune et séduisant voleur, c’est que vous avez visionné le » Scarface » de Brian de Palma. Si vous avez le sentiment d’avoir déjà entendu le nom de Douglas Day Stewart (dont c’est pourtant le premier film), c’est que vous avez bien observé le générique d’« Officier et gentleman » de Taylor Hack-ford où il était crédité comme scénariste… Et ce « Voleur de désirs » ressemble fort à un film de scénariste, faute d’être réellement mis en scène. Un appartement est cambriolé. Sa propriétaire a été dépossédée de son journal intime, auquel elle confiait ses frustrations d’épouse et ses fantasmes de femme. Le jeune voleur lit et se dit que, sans en avoir l’air, ce ne serait pas une si mauvaise idée de donner à la dame ce qui lui manque… Pendant tout le film, qui se regarde sans déplaisir, on cherche cette sensualité qui en est le sujet. Et on se dit que, entre la riche et le pauvre, il pourrait s’organiser un jeu amoureux… social à la limite du psychodramatique. Dommage.

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