Fin de la redevance magnétoscope

En point d’orgue de l’opération Festival de la vidéo, une fête s’est tenue dans la capitale au Cirque d’Hiver, le 28 avril. Présentée par Jacques Rouland, le Monsieur Cinéma d’Antenne 2, elle rassemblait les professionnels de la vidéo bien sûr (vidéoclubs, éditeurs), mais également de nombreuses personnalités du cinéma : Fiona Gélin, Francis Perrin, Georges Lautner, Just Jaeckin, tandis que des interventions enregistrées de comédiens absents étaient diffusées sur un écran géant. Mais la vedette de la soirée fut sans aucun doute Philippe de Villiers, secrétaire d’Etat auprès de François Léotard, le nouveau ministre de la Culture et de la Communication.

magnétoscopeComme le précisa Péby Guisez, le président de la Chambre syndicale, dans son discours de bienvenue, « Votre présence signifie que c’est la première fois qu’un gouvernement reconnaît officiellement la profession vidéo ». Néanmoins, Philippe de Villiers ne fit pas de déclarations fracassantes, puisqu’il se contenta d’indiquer que « Le gouvernement examine de façon très exacte le problème de la TVA (de 30 % sur les cassettes, contre 7 % pour les films diffusés en salles), et celui de la redevance, dans le cadre des règles définies pour l’élaboration de la nouvelle loi sur la communication audiovisuelle. Il ajouta également qu’à ses yeux, « La vidéo, comme dans les pays étrangers, doit être un second marché du film. La vidéo et le cinéma sont complémentaires : il faut pour cela respecter des hiérarchies: exploitation en salles, en vidéo et à la télévision ».

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