On ne vit que deux fois

On ne vit que deux foisLes fusées spatiales lancées par les USA et par UESS disparaissent mystérieusement, il s’avère qu’une organisation secrète (le Spectre) les intercepte à partir d’une base qui se trouve au Japon. Aussitôt, notre vieil ami James Bond est envoyé sur place, où il enquêtera en collaboration avec le chef des services secrets japonais. Après avoir échappé, en se riant, à plusieurs attentats, James se déguise en pauvre pêcheur japonais et découvre le repaire des méchants dans un volcan éteint. Capturé, il est conduit devant leur chef et reconnaît son vieil ennemi Blofeld (Donald Pleasence), dirigeant du Spectre qui s’apprête à lancer un nouveau missile. Seul contre une armée de sbires, Bond parviendra-t-il à faire échouer le projet ? L’inusable recette de la série «007» est ici appliquée à la lettre.

Ivanhoé

Tiens, c’est vrai, voilà bien longtemps qu’on n’avait pas vu de films de chevalerie. Le genre était tombé en désuétude, comme le western. Du moins jusqu’au rajeunissement que vient de lui faire subir John Boorman avec son «Excalibur». On a alors redécouvert la chevalerie, mais mâtinée de fantastique, dans ce que les Américains appellent aujourd’hui «Sword and sorcery», épée et sorcellerie, et dont ils raffolent. Finalement « Conan le barbare » et même «Dark Crystal» n’en sont pas très éloignés. Mais revenons aux glorieuses années cinquante, lorsque le technicolor, triomphant de la MGM, nous entraînait de tournois en combats singuliers. «Ivanhoé», d’après le célèbre roman de Walter Scott est une date dans l’histoire de Hollywood. L’année suivante la firme au lion allait retrouver le même Robert Taylor pour son premier film en cinémascope, «Les chevaliers de la Table ronde» du même réalisateur.Ivanhoé Mais cet «Ivanhoé» avait plus de charme encore. Le fidèle compagnon de Richard Cœur de Lion va gagner l’amitié d’un riche marchand juif afin de réunir la rançon qui permettra de libérer le roi, prisonnier en Autriche. Le vieil homme a une ravissante fille et le preux chevalier, de nombreux ennemis. La suite ce sont deux heures d’aventures et d’amour comme on n’oserait, hélas, plus en faire aujourd’hui. Le méchant Jean sans Terre, frère du roi et prétendant au trône, envoie ses sbires aux trousses de notre héros, la jeune Juive est condamnée au bucher, le combat final se déroule dans un clocher envahi par les flammes. Bref c’est un authentique chef-d’œuvre, fertile en morceaux de bravoure. Les plus anciens se souviendront que devant le succès, Roger Moore avait repris le personnage d’Ivanhoé pour une fameuse série télévisée bien avant ses James Bond. Et que Richard Thorpe devait aussi réaliser le meilleur film d’Elvis «Le rock du bagne». Mais ai-je besoin de toutes ces considérations pour vous convaincre quand je sais déjà que vous ne résisterez pas au regard mauve d’Elisabeth Taylor…

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