Louden Swain a 18 ans et deux passions : la lutte et Carla. Des passions qui tournent l’obsession puisqu’il veut devenir le numéro un, le champion incontesté dans son sport favori et le numéro un dans le cœur de Carla qui n’est pas d’une accessibilité manifeste. Ce kid a le feu sacré et semble ne pas connaitre les obstacles. Aussi, lorsqu’il décide de devenir « médecin de l’espace », il déroute tout le monde en s’entrainant jour et nuit… Garçon têtu, volontaire et pourtant éternel insatisfait, malgré l’excellence de ses résultats, Louden veut toujours aller plus loin. Rien ne peut l’arrêter, seuls Carla et son amour paraissent pouvoir triompher de cette « folie ». Révélé par « Birdy », Matthew Modine confirme son talent dans « Crazy for you ». IL faut dire que le personnage adolescent fou de la vie lui convient parfaitement. Très bon divertissement américain typique à ranger dans, la série des « Right stuff ».

Starlight one

De l’action, toujours de l’action, alpha-tango-delta-roger. Starlight one, c’est le premier avion de ligne de l’espace. IL doit pulvériser tous les records de vitesse de vol entre la Californie et l’Australie. Malgré les craintes du vaillant et valeureux ingénieur Josh Gilliam et un retard technique de deux heures nous laissant supposer que tout ne se passera pas comme sur des roulettes, la machine décolle. Survolant le Pacifique à une vitesse record, le pilote Cody Briggs rassure la tour de contrôle au cours d’un dialogue qui ne masque pas de piquant : « Starlight one a tour de contrôle, me recevez-vous ? » « Tour de contrôle à Starlight: one, je vous reçois 5/5 », etc. Bref, tout va bien. Tout va bien à bord, certes, mais hors bord, c’est une autre histoire. Starlight one se trouve sur la trajectoire d’un missile Delta dont la tête chercheuse est autrement plus efficace que certains missiles de l’actualité. Enfin, ne cherchons pas dans « Starlight one » un semblant de réponses aux grandes interrogations de notre temps, prenons-le pour ce qu’il est : un film prémonitoire… Ce cauchemar dans l’espace à bord d’un vol inaugural, avec plein de « victimes innocentes » dont une passagère de rêve (Lauren Hutton) et sa couvée, nous est quelque peu familier. Encore heureux qu’il n’y ait pas eu de colis piégé à bord…